Quoi de neuf en Auvergne
J3 : DVA et ski de fond
Article mis en ligne le 30 janvier 2020

par eps

Coucou, nous revoilà !

Au secours !! Le réveil de ce matin a été bien plus difficile à gérer que celui d’hier. Curieusement, hormis quelques rares élèves, personne ne s’est réveillé en avance et c’est à nouveau le « toc toc » des professeurs qui nous tire de notre lit.
Direction le p’tit déj. Après quoi, nous attaquons la journée avec une formation à l’utilisation d’un DVA.
Savez-vous seulement ce qu’est un DVA ? Littéralement, les initiales signifient « Détecteur de Victimes d’Avalanches ».
Nos deux moniteurs sur cette formation, Nicolas et Cécile nous répartissent en deux groupes et commencent le cours. Globalement, l’activité a été grandement apprécié par les élèves, pour certains, elle était même l’activité la plus attendue de la semaine. Les guides débutent par des explications : le métier de pisteur-artificier responsable de la sécurité des pistes de ski, les différents types d’avalanches, comment se déclarent une avalanche, quelles en sont les conséquences possibles et enfin comment, secourir une victime le plus rapidement (si nous le pouvons en moins de 15 à 20 minutres) grâce à l’utilisation d’un DVA qu’il est fortement conseillé de porter sur soi dès lors que l’on s’aventure en dehors des domaines skiables fréquentés (randonnées en raquettes, ski hors piste, ski de randonnée...)
Nous sommes ensuite passés aux travaux pratiques en réalisant deux simulations de recherche de victimes d’avalanche. C’était très amusant de manipuler les émetteurs récepteurs pour retrouver de « fausses » victimes. Mais nous vous raconterons tout cela en détail à notre retour.
En attendant, le seul inconvénient de cette activité, c’est que nous ne bougeons pas beaucoup, et le froid nous engourdit rapidement les pieds et les mains. Aussi, lorsque les professeurs nous emmènent déjeuner au restaurant, nous ressentons un grand soulagement en nous réchauffant enfin.

En revanche, pour l’activité ski de fond fond à Super Besse, ce n’est pas un problème que nous avons rencontré. Nous nous sommes beaucoup amusés, et c’est assez rapidement que nous avons réussi à nous déplacer, virer, freiner avec des skis bien différents de ceux de la veille.
Et tout cela dans une bonne ambiance alimentée par les nombreuses chutes.A nous 4, par exemple, nous en totalisons au moins une trentaine.Nous nous sommes vite rendus compte que ce sport était très complet et sollicitait tout le corps. Nous fatiguons vite des bras mais tenons bon tout l’après-midi.

Au retour à La Bourboule, certains ont profité d’une demi-heure de temps en compagnie de leurs professeurs pour acheter des souvenirs puis revenir à l’hébergement pour y diner.

Durant le repas, M. Brentschtull nous annonce un changement de programme pour demain à cause du manque de neige : adieu, la balade en raquettes et l’activité de construction d’igloos. Nous sommes un peu déçus pour les igloos, mais dans l’histoire, nous gagnons une heure et demie de sommeil avec un réveil retardé. Génial !!

A demain

Vos Jeunes Reporters auvergnats : Flora, Lounna, Eden et Louis.


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